« La vérité, c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. »
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Sujet: « La vérité, c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. » Dim 26 Fév - 16:08
crédits : monkey control.
Elwood Terence Worcester
FEAT. Harvey newton Haydon
♦. comment s'intégrer ...
PRÉNOM :Elwood " Elie" TerenceNOM DE FAMILLE :Worcester.ÂGE : Vingt cinq piges, c'emmerdant. MÉTIER :Je suis héritier, je vis, point. Blague part : il parait que je travaille dans un grand bureau avec vue sur gratte-ciel, de vous à moi, ce que j'y fais relève de tout sauf d'un véritable labeur.GROUPE :tutti frutti ..SITUATION AMOUREUSE :Libre , c'est ce qu'on dit. Officieusement : je pense à elle, un peu trop souvent pour que ce soit anodin, un peu trop souvent. Alors ? Mon statut : embarqué sur une galère.TRAITS DE CARACTERE : On m'dit : suffisant. On m'dit : arrogant. On m'dit : capricieux. Conneries. Je suis ce que je suis : j'ai le coeur grand. On me dit : impulsif ? Moi je réponds : protecteur. Je n'attaque pas, je contre-attaque. Tu touches à ce qui m'est cher : je plante les crocs. Orgueilleux, j'étais mais, avec elle, ma fierté est torchée. Masochiste : frappe, je tends l'autre joue. Séducteur, le flirt chez moi c'est instinctif. Un regard suffit, suffisait, suffisait. Imparfait. AIME :Rouler des vertes , fumer des sèches. L'adrénaline. La vie by night, les gens qui se la ferment. J'apprécie, je n'aime pas. J'apprécie l'oseille, le pactole à ne plus savoir quoi en faire. Les trucs chers, les artistes.AIME PAS :Avoir des comptes à rendre. Les chats. Les cravates qu'on s'entête à vouloir me faire porter. Je hais que l'on me dise de fermer ma gueule. J'ai toujours mon mots à dire et si ce n'est pas en parole que je m'exprime : j'vous laisse deviner.
♦. y croire, c'est déjà presque réussir ...
▬ Bout en train. Assez déluré. Irréfléchi ( du moins tout dépend de l'occaz'). En général, j'suis quelqu'un de pas très " sérieux " jusqu'à ce qu'on m'fasse chier et là : BAM. L'uppercut, il part tout seul. Je ne suis pas l'gars colérique, encore moins celui qui bastonne sans raison mais si on touche à mes proches, moi : je mords. Je plante les crocs et je ne lâche pas d'un centimètre la viande. Mes sentiments ont toujours tendance à empieter sur mes réflexions . Mon franc parlé blesse et quand j'parle pas : il semblerait que ce soit pire. Le mieux serait de ne pas me connaitre, point. Ce que j'aime faire, rien. Lorsque j'aime, je ne le montre pas, j'en parle pas. Je n'ai pas de rêve parce qu'il parait que j'ai tout ce que les gens rêvent d'avoir. Si j'ai tout alors pourquoi j'suis pas heureux ? ▬ Ma famille : une bande étendue d'hypocrites. On s'enrichie sur le dos de pauvres asiatiques qui n'gagnent même pas les 1/10ème du SMIC. Ça , ça m'révulse mais, on dit qu'il y a une pyramide des classes sociales qu'il faut absolument respecter pour que le monde soit en équilibre. A ça, j'dis amen.
♦ Love is a name. Sex is a game . Forget the name. And play the game
Clope au bec, j'avance. Allez savoir pourquoi, je me rends dans cet endroit. Allez savoir pourquoi, je lève les yeux, pourquoi ils coulent autour de moi, pourquoi -au rythme ralenti- je cherche ce visage dans les parages. Allez savoir pourquoi, je refuse de cligner des paupières, pourquoi je refuse la possibilité qu'elle ne vienne pas. Je refuse même l'éventualité qu'elle me dédaigne, elle & moi, cela fait d'jà un mois. Elle & moi : c'est d'jà 30 nuits passées dans les draps de l'un, de l'autre. Lorsque le doute me gagne, mes pas s'accèlèrent choquant l'asphalte d'un tempo maudit. Je m'arrête, le souffle coupé, haletant, les bras baillants, perdu quelque part entre surprise et excitation. Je n'agis pas comme je le devrais, je n'agis pas comme il le faudrait. Je déteste cette façon d'être. Courir, manquer d'air, ce n'est pas mon genre. Ca n'est pas moi, tous les soirs, le schéma se repète, je n'aime pas ce que je suis devenu. Les palpitations, effroyables despotes m'enserrent le coeur, je pousse la porte de ce putain d'bar où - bien malgré moi- j'fais maintenant office d'habitué. J'hume l'odeur : parfum de tabac mêlé à celui de l'alcool, mes sens sont d'jà enivrés. Je hèle le barman qui pointe le sourire aux lèvres. « Whisky Soda » je souffle, encore paumé, je me mets en condition, sous le regard railleur de l'employé, je me contracte, mes traits se crispent : « Ce soir, je joue en petite division. Demain, je bosse.» Mensonge, je veux être lucide quand elle sera là. Je veux comprendre, pour une fois, pourquoi , comment est-ce que je me fais avoir ? Je porte l'verre à ma bouche, la première gorgée à peine entamée, une fragrance capiteuse me met en émoi, le félin se réveille, c'est elle. J'en tremblerai presque de nervosité. Sa présence me renvoit des images obsédantes, suintant l'érotisme des nuits passées . Ma contenance s'fait la malle, mon calme - traître - d'jà parti. Je lève les yeux, je les pose sur elle : j'y fais face.« Comme on se retrouve. » Si seulement le hasard y était pour quelque chose.
Son souffle caresse ma joue, sa chaleur rayonne dans ma direction, je me prends à être jaloux du comptoir qu'elle tripote effrontement, de la chaise sur laquelle elle est assise. J'envie le serveur qui a l'droit à un sourire, l'imbécile avec lequel elle décide de me narguer. Je veux tout, tout de suite. Lorsque je veux, j'ai, point, il n'y a rien à ajouter. Seulement, c'est bien la première à vouloir titiller la bête qui est en moi. On ne me choisit pas, je choisis. Cette fois-ci, loup affamée d'une pitence appréciée c'est moi qui sort les crocs. Je grogne, mes poils s'hérissent, je suis prêt à égorger. On ne marche pas sur mes plats de bandes, merde, ça ne se fait pas : j'ai d'jà pissé.
Furibond je me lève, faisant crier l'tabouret sur lequel je trônais calmement jusque là. Mon poing s'abat sur l'bois ciré du comptoir. Non, ça ne fonctionnera pas, ça ne fonctionnera pas. Cette gonzesse, elle ne m'aura pas à sa botte. Calm down, Calm Down Elie. Crap, je jure, je vocifère, j'arrive à eux. J'aggripe sauvagement son bras, babe , on ne me la fait pas à moi, capiche ? Ma main ne cesse de refermer son étreinte douloureuse autour de sa chair, ça devient rouge, ça devient bleu. Chienne, elle se fout de moi, elle se fout de moi ? Le temps suspend son envol, mes yeux se plantent brutalement dans les siens, s'y noient. Mon problème, ma belle ? C'est toi. Mon problème, ma belle, c'est ça. Ce que tu m'fais faire, ce que je dis. Quand est-ce que j'ai cessé d'être autonome pour devenir ta marionette ? Avec toute la rage emmagasinée, j'annexe ses lèvres. Je dévore, j'assouvis. Je lui fais payer les vingts minutes de frustration subi. Garce. Invisible, le carcan mais, il est bien là. J'étouffe. Crève, sérieux. Pourtant même si j'aimerai partir en courant, son emprise est là, insidieuse, pernicieuse, c'est bon, amour : je me rends.
❧❧❧
Obéissant aux mots qu'autrefois ma bouche prononçait, j'enfile mes fringues et claque la porte. Dégage, je déteste qu'on me parle ainsi mais il faut croire que venant d'elle, ces paroles glissent tranquillement sur mes tympans n'éveillant pas le moindre interêt. Ce sont les règles du jeu, je m'y soumets. J'erre dans les rues, la rosée se pose délicatement sur mon visage, formant un film fin. Je cherche avec un acharcnement déraisonnable mon paquet de sèche dans la poche de ma veste, maintenant froisée. Sale nuit. J'allume avec frénésie et porte le rouleau à mes lèvres : j'inspire avec amour le goudron, le soufre. Cocktail démoniaque, mes poumons aiment. Mes yeux fatigués réclament le sommeil réparateur. Mon cellulaire vibre dans ma poche de pantalon, it's time. Le pater surveille les faits et gestes de son petit ingrat d'fiston. Un sourire étire mes lèvres alors qu'une fumée grisatre fusionne avec l'air qui m'entoure. Mes pas me mènent au siège de la société -de laquelle je suis censé prendre les rennes- rien n'presse. Je salue les agents de sécurité et monte dans l'ascenceur qui s'arrête à l'avant derniers étage, là, où le vice président posséde son bureau. J'échange quelques paroles grivoises avec la récéptionniste , récupère des billets auprès de ma secrétaire. Encore une journée placée sous le signe de l'ennuie. Mais je sais, je sais que je n'aurais pas l'temps de me faire chier, je sais parce qu'il me reste les souvenirs de mes soirées pour m'aider à tenir jusqu'à la tombée de la nuit. Il y a ses lèvres, ses cheveux, son grain d'peau. Il y a son parfum, il y a ses courbes, sa voix. Comment s'appelle-t-elle ? Que fait-elle ? Foutremerde, aucune idée. « Monsieur Worcester, votre père vous attends dans son bureau »« Et bien Monseigneur va patienter, comme tous l'monde. J'ai d'la paperasse gentiment empilée par vos soins sur mon bureau, d'ailleurs MERCI pour ce cadeau. Laissez-moi tranquille.» Levé du mauvais pied ? Affirmatif, rancunier comme je suis, je me jure de lui faire payer cet état d'agitation permanent. Ô douce inconnue, je t'en fais la promesse solennelle.
♦. ça reste entre toi et moi ...
PSEUDO/PRÉNOM :blackbirdshit.ÂGE :2* (a) RÉGION :PARIS .COMMENTAIRE :Vous saviez que les oiseaux sont des descendants de dinosaures ?Ils appartiennent au même taxon, ce sont des reptiles et puis, il parait aussi que...
Dernière édition par Elwood T. Worcester le Lun 27 Fév - 8:32, édité 20 fois
L. Cole Murdock
MESSAGES : 30 INSCRIPTION : 22/02/2012 PSEUDO : ginger AVATAR : lily collinsÂGE DU PERSO : vingt-deux ans
Sujet: Re: « La vérité, c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. » Dim 26 Fév - 16:17
Toi et moi, on va certainement faire des bébés. S'entrainer, du moins bienvenue donc, et merci, merci, merci, d'avoir pris mon... homme (a)
Blythe P. Mainfield
MESSAGES : 522 INSCRIPTION : 17/02/2012 PSEUDO : Sterne* AVATAR : LeightonHotMeesterÂGE DU PERSO : 24 years old
Sujet: Re: « La vérité, c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. » Dim 26 Fév - 16:19
Sujet: Re: « La vérité, c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. » Dim 26 Fév - 16:27
BIENVENUUUUUE & Magnifique choix au passage
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Sujet: Re: « La vérité, c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. » Dim 26 Fév - 16:32
Cole : Officiellement : je suis l'homme de toutes les femmes (a) Officieusement, qui sait.
Ecoute , de rien, j'ai voulu réaliser ma BA de l'année , tu es chanceuse, c'est tombé sur toi On va peut être pas faire des bébés mais on va certainement créer de nouvelles positions (a)