Je me rhabillais en vitesse, tandis qu'une énième dispute se préparait « c'est pas toi qui est venue frapper à ma porte, suppliant mes muscles d'être tien ? » « t'es vraiment modeste en fait. quel homme ! » il me regardait, presque furieux que je m'en prenne à lui « tu sais pertinemment qu'on va se revoir demain soir, alors pourquoi tu t'obstines à être de mauvaise humeur ? » c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. « écoute j'suis pas une de ses demoiselles qui passent dans ton lit espérant qu'il y aura une relation qui aboutira. Moi j'suis là pour que ma vie sexuelle ne soit pas totalement plate. Ne crois pas que dans ma tête tu es mon prince charmant, t'es tout le contraire. T'es l'homme perturbant. » son regard devenait attentif et soudain, comme attirant. Son regard, je n'y avais jamais fais attention. Je préférais fixer son torse si bien sculpté, ou encore toucher ses fesses. Mais ses yeux, je n'avais jamais penser qu'ils seraient ... aussi bleus ? « Alors dans ce cas arrête de me dévorer du regard. » dit-il un sourire craquant en coin. Il savait y faire, on allait pas nier ça. « Je ne te dévore pas loin de là. » je continua de m'habiller, et de prendre mes affaires tandis qu'il s'alluma une cigarette, tout en laissant son regard posé sur mes fesses . « Cesse de me reluquer » lui lançais-je alors que je lui tournais le dos. Je commençais à bien le connaitre. Et inversement. Il souriait, tout en baissant les yeux, démasqué. Je me dirigea vers la porte lorsqu'il me lança « et mon bisou ? » avant d'exploser de rire. Je lui lança la première chose qui me venait sous les mains, c'est à dire des chaussettes sales. « Imbécile » dis-je en retenant un sourire mesquin.