Rose ❧ piégée par le passé.

crédits : tumblr.

Primrose Carolyn Johnson
FEAT. SCARLETT JOHANSSON

♦. comment s'intégrer ...

PRÉNOM : Primrose Carolyn. NOM DE FAMILLE : Johnson. ÂGE : Vingt-cinq ans. MÉTIER : palefrenière, photographe artistique. GROUPE : clic clac ; un vrai coeur brisé à fleur de peau. SITUATION AMOUREUSE : célibataire. TRAITS DE CARACTERE : maternelle Ϟ timide Ϟ perspicace Ϟ maladroite Ϟ naïve Ϟ douce Ϟ fragile Ϟ souriante Ϟ cultivée Ϟ opiniâtre Ϟ jalouse Ϟ combative Ϟ têtue Ϟ sensible Ϟ ordonnée Ϟ généreuse Ϟ très féminine. AIME : son fils, sa jument, le cinéma. AIME PAS : les dealers et criminels, les prisons, les hôpitaux.

♦. y croire, c'est déjà presque réussir ...
a un fils, Noah, qui a trois ans; c'est l'homme de sa vie d'une certaine façon ▬ㄨ a une garde-robe immense et adore la renouveler ▬ㄨ habite seule avec son fils dans un petit appartement modeste mais elle adore faire la décoration et n'aime pas que quelque chose soit de travers à l'intérieur ▬ㄨ adore s'enfermer dans les salles obscures et analyser les œuvres cinématographiques ▬ㄨ elle est timide et cache dès que possible l'identité du père de Noah. ▬ㄨ elle est fragile et a besoin de réconfort et d'être rassurée même si elle ne le dit pas. ▬ㄨ elle a une jument nommée Ambre, a accès au ranch à quelques kilomètres de chez elle et la monter lui permet de se vider l'esprit et se ressourcer. ▬ㄨ elle a une petite tâche de naissance et un grain de beauté à deux endroits sensuels et sexys. La petite tâche de naissance couleur café est à l'intérieur de sa cuisse gauche alors que son petit grain de beauté est sur son sein droit, vers la jointure de ses deux seins. ▬ㄨ elle a une fossette bien marquée sur la joue droite quand elle sourit largement. ▬ㄨ elle appelle son fils par tout un tas de surnoms qui font bien rire le petit garçon. Si elle l'appelle 'Noah' en fronçant les sourcils, le petit garçon sait aussitôt qu'il doit se calmer tout de suite... ▬ㄨ adore le caramel ▬ㄨ déteste quand il grêle ▬ㄨ adore la pluie et l'orage ▬ㄨ dort parfois avec son fils dans sa chambre de petit garçon ▬ㄨ rougit à la perspicacité de son fils quant à ses sentiments envers son nouveau voisin

♦. à chacun son histoire ...
« Oh, regarde la comme elle est jolie. Elle est drôlement bien éveillée. Haha, elle est adorable et tellement sage. Oui ma poupée, tu observes bien ton monde hein, déjà. » s'émerveilla madame Johnson en câlinant son bébé de déjà six mois. Elle ne l'avait pas vu grandir et, en ce mois de février, elle était la plus heureuse des femmes. Elle filait le parfait amour avec le père de sa fille, Primrose, et les jeunes parents choyaient leur enfant avec tout l'amour qu'ils lui portaient. Les trente jours de nuits à Barrow ne semblaient même pas les affecter tant ils étaient biens dans leur maison modeste en guise de nid douillet. Leur amour et le fruit de leur union les satisfaisait pleinement jusqu'au comble du bonheur. Monsieur Johnson enlaça son épouse et déposa un baiser dans son cou avant de porter son regard vers sa fille en soufflant tendrement;« Elle est magnifique. Elle te ressemble déjà... » Le bambin, qui était toujours dans les bras de sa mère, babilla, apaisée, et enfouit son petit visage dans le cou de la figure maternelle. Il n'y avait pas femme plus douce et aimante que Madame Johnson. L'enfant avait tout ce dont elle avait besoin et Rose, le surnom qui vint naturellement aux lèvres de tous, pouvait éclore en toute sérénité.

« C'est ça Rosie, garde ton dos bien droit et met le poids de ton corps à la fois en avant et dans tes jambes. Pousse bien sur les étriers. Voilà. Parfait... » Je souriais, radieuse, sur ma jument que je venais de recevoir pour cadeau ce douze septembre 2004, jour de mes dix-huit ans. Je l'avais appelé Ambre parce qu'elle représentait la délicatesse et l'élégance de cette pierre précieuse. Ses grands yeux couleur or m'avaient en plus tout de suite fait penser à cette joaillerie que j'affectionne particulièrement, peut-être parce que Haines, mon entraîneur mais aussi petit ami depuis plus d'un an, m'a offert un collier orné d'un pendentif forgé dans de l'ambre. Je me sens légère, dans un autre monde chevauchant cette jument promise à de nombreux exploits. Je finis le tour du manège au petit trop et revient au pas vers la barrière, me penchant de ma jument pour venir déposer un doux baiser sur les lèvres de mon amoureux. « Tu vas le gagner ce jumping samedi, je le sens, je le sais. » souffla t-il contre mes lèvres. Je ris doucement et mes joues rougissent légèrement mais heureusement, le froid extérieur me donnait déjà des couleurs ce qui permet de dissimuler facilement ma gêne. « On verra. Si ça arrive, je dirai que c'est parce que mon coach est plutôt bon. » Je souris largement en descendant de ma monture, et je sors en la guidant à la longe, discutant avec Haines en la ramenant dans son box. « Tes parents viennent te voir à l’œuvre samedi? » J'ai un rictus nerveux avant de le regarder avec mes grands yeux ronds qui peuvent parfois paraître naïfs même s'ils n'en sont rien. Je soupire en posant ma tête contre l'encolure claire de ma jument avant de répondre, ma déception perceptible dans ma voix. « Je ne suis plus leur enfant chérie. Ma petite sœur avait besoin d'eux pour un festival ou je ne sais plus quoi. Une gamine de quatorze ans doit avoir quelque chose d'essentiel à faire pour la réussite certaine de son avenir darling, tu comprends? » J'avais pris un air moqueur et bourgeois, ne cachant pas le fait que j'étais blasée. Ce n'était pas la joie avec mes parents et ma petite sœur, bien qu'adorable, se laissait facilement influencée par nos parents jusqu'à renoncer à passer du temps avec moi. Haines me prit dans ses bras et je cachais dans son cou mon malaise, une larme roulant sur ma joue lentement. Je me sentais rassurée dans ses bras, et nos cinq d'écart d'âge ne nous avaient jamais posé problème. Mes parents ne parvenaient pas à faire confiance à ce garçon 'trop vieux pour moi qui ne voudrait que profiter de moi et mon innocence'. Je n'avais pas supporté de telles paroles et m'étais éloignée, petit à petit, de ma famille. Il referma le box tout en me gardant contre lui et m'entraîna au fond de la grange où nous nous allongeâmes dans la paille sèche. Après quelques mots doux et caresses rassurants prononcés, je n'en fus que plus amoureuse encore et je lui offris pour la première fois ce qui ne peut être donné qu'une seule fois à un homme...

«C'était la cohue à la sortie du tribunal. Bien qu’escortée par les autorités, Primrose se sentait oppressée et on la bousculait. De nombreux médias se faisaient concurrence afin d'obtenir l'information qui ferait vendre la Une de leur journal employeur, le lendemain. « Mademoiselle Johnson, ne craignez-vous que l'arrestation de votre compagnon vienne tarir à votre carrière de cavalière ?» Elle essayait de ne pas entendre, mais les questions blessantes la désarçonnaient et tambourinaient ses tympans. « Voyez-vous vos rêves futurs dans le saut d'obstacle se briser?» Mais déjà un autre avait surenchérit, alors qu'elle arrivait bientôt à la voiture aux vitres teintées qui devait la conduire chez elle. Lunettes de soleil sur le nez pour cacher son état médiocre de ces derniers jours, elle avançait, tête baissée, du mieux qu'il lui était possible. « Ne craignez-vous pas les les accusations à votre égard? » Les voix se bousculaient, un autre rebondit sur cette dernière question. « Vos titres pourraient-ils vous être retirés si on apprenait que vous consommez les substances illicites que possédaient votre ami et qui en faisait un véritable trafic dans toute la ville?» Déjà, un autre demandait: « Etiez-vous au courant des activités hors-la-loi de votre conjoint ? La drogue est-elle à l'origine de vos exploits de cavalière? » Ils arrivèrent à la voiture, s'y engouffra et éclata en sanglots loin des regards malveillants. Son avocat s'adossa à la voiture aux vitres teintées et donna aux journalistes ce qu'ils attendaient: « Mademoiselle Johnson a appris certainement même après vous les activités de monsieur Turner. Elle l'a lu dans les journaux, a cherché à avoir des explications mais monsieur Turner avait déjà pris la fuite. Elle l'a retrouvé aujourd'hui, alors qu'il était assis sur le banc des accusés et qu'elle avait été appelé pour témoigner. Ma cliente a toujours été clean, n'a jamais touché à ce genre de substances et vous pouvez être fière de compter parmi vos habitants une cavalière aussi talentueuse. Elle n'est en aucun cas responsable des actes de monsieur Turner qui vient d'être jugé pour trois ans d'emprisonnement avec sursis. Merci de laisser mademoiselle Johnson hors de toute cette histoire. Merci. » Sur ce, l'homme de loi tourna les talons et rejoignis sa clientèle à l'intérieur qui pleurait toujours. Elle avait déboutonné son long manteau et plongea son regard en détresse dans celui de son avocat alors qu'elle caressait son ventre sous lequel une courbure commençait à se voir, sous ses vêtements prêts du corps, alors qu'elle savait que dans six mois, elle donnerait la vie à son fils, Noah, qui deviendrait l'origine de son combat, la cause pour laquelle elle repousserait toujours ses retranchements les plus profonds.

À peine deux mois plus tôt, j'étais allongée sur le dos, sur le grand lit d'Haines, devenu mon complice, toujours mon entraîneur et, ce qui était nouveau, était qu'il était mon ex-petit ami depuis deux ans. Depuis notre rupture, nous étions tout de même restés très proches et la séparation s'était faite naturellement, d'un commun accord, alors que nous avions bien senti que ça ne collait plus entre nous en tant que couple. Bien qu'amoureux avant, les sentiments avaient fini par s'essouffler, petit à petit sans crier garde. Nous rions sur son lit, dans sa chambre en se rappelant dans quelles circonstances ces coupes et ces divers prix avaient été remporté. Je me moquais un peu de lui avant de vanter ses talents de cavalier. « Tu es tellement doué. Je n'aurai pas gagné la moitié de ce que j'ai gagné sans toi, je crois. » Je ris lorsqu'il me fit remarquer que mes étagères comptaient environ le double de trophées. C'était avec Ambre que j'avais gagné mes concours depuis que je l'avais et n'en avais gagné que très peu avant qu'elle soit mon plus beau cadeau jamais reçu. Nous restions silencieux et je fixais le plafond, me mettant à penser à mes soucis du moment. Je soupirais discrètement ce qui n'échappa pas à Haines et il se tourna vers moi en demandant: « ça va cocotte ? Je te connais... tu rigoles avec moi depuis une heure mais tu as les idées ailleurs... » Je fronçais les sourcils et tournais un regard plein de larmes vers mon ami. Je me mordis la lèvre et je soupirais à nouveau avant de souffler, en fermant les yeux pour éviter de voir sa réaction. « Jim m'a mise enceinte... Tu le crois toi, alors que j'ai toujours fait attention? Un pour cent de femmes tombent enceinte même avec la contraception. Comment ça peut m'arriver à moi? Mais finalement, tu sais, je me sens prête à devenir maman. Jim me persuade du contraire...» Je n'ouvre pas les yeux, je ne veux pas voir sa réaction et je reprends avant qu'il ait le temps de parler. Je savais qu'il me demanderait de combien j'étais enceinte, alors, je le devançais; « D'à peine un mois. Jim voulait que... que je ne le garde pas. Et puis, hier, je suis allée à la clinique... » Je me mis à lui raconter comment s'était passé mon rendez-vous à la clinique, où j'étais allée, seule, sans aucun soutien de la part du père.

La salle d'attente était pleine. En face de moi, un couple attendait leur tour. Le ventre de la femme était d'une rondeur parfaite et la main de son mari - il portait une alliance, était posé à hauteur du nombril. Je baissais les yeux lorsque je croisais le regard de la future maman. Je les entendis se mettre à rire et se faire un bisou alors qu'ils sentaient leur bébé bouger. Je détournais les yeux vers la fenêtre où je vis un oiseau voler de façon harmonieuse. Il semblait libre, sans soucis. Je jalousais sa légèreté et aurais voulu être un oiseau. Jim m'obligeait à avorter si je voulais qu'il reste. Nous étions encore jeunes, nous avions tout juste vingt-et-un ans. Quand l'enfant naîtrait, j'en aurais vingt-deux. Je ne pourrais plus monter pendant un certain temps mais je savais que le ranch d'Haines et son frère m'était toujours grand ouvert. Ma carrière n'en serait pas terminé pour autant. Cependant, Jim avait presque réussi à me persuader du contraire alors, j'avais accepté de ne pas garder l'enfant. « Mademoiselle Johnson? C'est à nous. » Nerveuse, je me levais en jetant un œil au couple qui semblait m'encourager. Je baissais les yeux en suivant le médecin, le jeune couple se trompait. Je n'assisterai pas à la première échographie de mon premier enfant. J'allais me débarrasser de 'cette chose' comme l'appelait Jim. Je m'installais sur la table d'auscultation après avoir rempli quelques papiers avant de m'installer. Le médecin était très gentil et l'infirmière à l'écoute de mes réclamations ou douleur. Ce ne serait pas une partie de plaisir et je trouvais douloureux le début de l'opération. Des larmes roulaient le long de mes joues et je croyais que c'était la douleur. Seulement, à l'instant où le médecin signalait le début du retirement du fœtus, je paniquais en pleurant, le suppliant presque. « Arrêtez ! Arrêtez ! S'il vous plaît, arrêtez je ne veux pas... » Calmement, le médecin arrêta toute opération et demanda avec douceur alors que je redoublais dans mes pleurs. « Vous voulez bien que j'arrête la procédure mademoiselle? C'est bien ce que vous voulez? Vous voulez garder votre bébé... » Je fis oui de la tête et essayais de me calmer alors que l'infirmière caressait ma joue avec un sourire, comme si ce n'était pas la première fois qu'elle assistait à une scène semblable. « Oui oui, je veux mon bébé... je ne veux pas qu'on me le prenne. » Je ne m'étais pas rendue compte du sourire complice entre le médecin et son infirmière alors que je ne faisais pas attention à une échographie qui se préparait. Je n'eus pas le temps de réagir qu'il appuya sur un bouton et je retins un petit cri, avant de rire, de nouvelles larmes revenant, en entendant les battements de cœur de l'enfant que je portais. Le médecin pointa l'écran du doigt et il souriait en disant « Voilà votre bébé. Sept millimètres. Très beau bébé. » Il se mit à rire alors que je ne tardai pas à le rejoindre. Jim m'en saurait rien. Je ne comptais pas lui cacher que j'avais garder l'enfant seulement, à mon retour à la maison, c'est lui qui avait disparu...

Trois ans plus tard...

« Maaaaaaaaaaamaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !! » Je me mis à rire à l'impatience de mon fils. « Noaaaah, bon sang attends deux secondes, non? le Monsieur essaie de réparer la voiture. » Je soupirais en faisant un bisou à mon fils que je gardais dans mes bras et qui gigotait dans tous les sens. Le petit bout de trois ans, haut comme trois pommes, était un vrai bout-en-train et j'adorais ça! Je fronçais les sourcils alors que l'inconnu qui avait eu la gentillesse de venir voir ce que j'avais sur le parking du supermarché alors que ma voiture était en panne, finit par dire. « Je suis désolé, ça sort de mes possibilités. Je ne trouve pas. Mais je peux vous raccompagner. Avec vos sacs de courses et votre petit garçon, je crois que le trajet à pieds n'est pas envisageable. » Il rit doucement en regardant Noah qui avait enfouit son visage dans mes cheveux, son doudou contre lui. Cependant, le petit garçon ne lâchait pas ses grands yeux ronds de l'homme à qui il faisait un véritable grand sourire. « Vous avez du succès comme ça souvent avec les enfants? Là, il fait son timide... Oh mais ça va pas durer. Hein Nono? » Je déposais un baiser sur le front de mon fils avant de répondre enfin la conversation originelle, lui expliquant où j'habitais. « Et puis c'est vraiment gentil à vous. Merci beaucoup, je suis désolée de vous importunez. » Je montais en voiture après avoir chargé les courses et je voyais l'homme sourire alors que je l'interrogeais sur son air heureux. « Je suis votre nouveau voisin. Enchanté, moi c'est Clyde! » Quelle coïncidence...

Un mois plus tard; janvier 2012.

« Maman? Ma maman chérie que z'aime? » Je rigole doucement en finissant de servir à mon fils son petit déjeuner. Je lève les yeux au ciel et je rigole, sachant que ce ton là cache une demande particulière. « Oui mon chéri? » Mon fils sourit en demandant avec l'innocence d'un enfant de trois ans. « Clyde, il peut venir avec nous voir Amb' au ranch de Haines? » Je me mordis la lèvre en souriant amoureusement, mais mon fils ne peut pas comprendre. « Maman? Pourquoi il y a jamais de monsieur à la maison? Sauf Haines... mais lui c'est not' copain. Et Clyde... Maman, tu es bizarre avec Clyde. Maman? Tu es amoureuse toi? » J'ouvre de grands yeux et j'échappe la boîte de corn flakes par terre. Je soupire et je regarde mon fils d'un amour infini d'une mère. Je ne sais pas quoi lui répondre et je n'arrive même pas à soutenir le regard de ce petit bout lorsqu'il dit; « Maman... z'aime quand Clyde il est avec nous. J'aime quand Clyde il est là... pa'ce qui te fait beaucoup beaucoup rire. Et tu es belle ma maman quand tu rigoles. La plus belle des mamans... Clyde il pourrait être mon papa? »[/size]

♦. ça reste entre toi et moi ...

PSEUDO/PRÉNOM : golden mind. / flora ÂGE : 18 ans dans deux jours. RÉGION : aquitaine, france. COMMENTAIRE : heureusement de faire l'ouverture ♥♥.