MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead.

crédits : carincatrin.

franky masson.
FEAT. FRANCISCO LACHOWSKI

. comment s'intégrer ...

PRÉNOM : vas-y Franky, c'est bon... NOM DE FAMILLE : Masson. ÂGE : vingt-et-un ans. MÉTIER : barman. GROUPE : pièces montées. SITUATION AMOUREUSE : marié depuis peu. TRAITS DE CARACTERE : rebelle, curieux, bagarreur, hyperactif, impulsif, volage, attentionné, passionné, protecteur, jaloux, arrogant, narcissique, sportif, généreux, impatient, irresponsable, amusant. AIME : l'alcool, s'amuser, sa magnifique femme, le sport en général mais surtout le basket, la danse, la cuisine. AIME PAS : les gens coincés, Star Wars, le conformisme, les factures, les études, la pluie.

. y croire, c'est déjà presque réussir ...
Il a abandonné ses études dès sa majorité. ✗ Il n'a plus aucun contact avec ses parents depuis qu'il a refusé d'entrer à l'université de médecine. ✗ Il a une sœur jumelle qui est totalement son opposé mais qui a toujours entretenu une relation fusionnelle avec lui. ✗ Il souhaite devenir mannequin, même si personne ne croit en son potentiel. ✗ Il fait de la danse depuis toujours. ✗ C'est un cordon bleu, qui cuisinerait toute la journée s'il le pouvait. ✗ Il a beaucoup de mal à rester sérieux. ✗ Il ne peut pas rester en place une seule seconde. ✗ Il se balade toujours avec des bonbons à la fraise. ✗ Il a peur du noir mais ne l'avouerait jamais à personne. ✗ Il n'avait jamais réellement cru en l'amitié hommes-femmes, jusqu'à Beth. ✗ C'était un garçon infidèle avant son mariage. Il ne croyait en réalité pas en l'amour. ✗ Il change très facilement d'avis. ✗ Il s'énerve très facilement, surtout lorsqu'on parle de sa famille. ✗ Il n'a jamais connu plus grand que son pauvre petit loft. ✗ C'est un vrai gamin avec les enfants. Il en est absolument gaga. ✗ Il n'a pas peur du ridicule. ✗ C'est un grand fêtard mais il ne tient absolument pas à l'alcool. ✗ Il n'est pas pudique. ✗ Il ne supporte pas de rester devant la télévision ou l'ordinateur pendant plus d'une heure. ✗ Il n'a aucun mal à dire ce qu'il pense, même si cela doit blesser. ✗ Il aime se faire désirer. ✗ Il joue très facilement de ses charmes pour avoir ce qu'il souhaite. ✗ Il a, pendant un temps, été stripteaseur, mais a tout arrêté en comprenant que ce n'était pas ce qu'il souhaitait. ✗ Il ne l'avouerait jamais, mais il est en réalité très romantique.

. ça reste entre toi et moi ...

PSEUDO/PRÉNOM : snd. ÂGE : dix-sept ans. RÉGION : Seine & Marne. COMMENTAIRE :

♦. à chacun son histoire ...

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« J'ai une grande nouvelle à t'annoncer. » Ses yeux s'illuminèrent alors qu'un sourire se dessinait sur mes lèvres. Elle avait remarqué un changement chez moi mais n'avait pas immédiatement compris. Elle connaitrait enfin la raison de ce sourire débile qui trônait sur mon visage depuis quelques jours. Prenant une gorgée de ma boisson chaude, je pris un malin plaisir à l'observer se tordre sur sa chaise, impatiente. J'avais enfin l'occasion de prendre ma revanche après toutes les nombreuses fois où elle avait préféré garder le suspens pour ses histoires. « Je vais me marier. » BOOM. Ses yeux s'écarquillèrent, alors que son teint devenait aussi blanc qu'un cachet d'aspirine. Eh merde. Cela ne semblait pas lui plaire. A vrai dire, elle devait même me prendre pour un fou. D'une certaine manière, si l'on m'avait avoué que j'allais me marier à vingt-et-un ans, je me serais tout simplement moqué de cette personne. En fait, j'aurais tellement ri que j'en serais mort. « Excuse-moi ? » Demanda-t-elle, reprenant doucement ses couleurs. Un sourire moqueur se dessina sur mes lèvres, tandis que ses mains se posaient délicatement sur son visage. Elle était devenue livide. Aussi pâle qu’un mort. « Tu ne vas pas me faire une crise cardiaque hein ? J'te préviens, j'ai jamais ranimé quelqu'un. » Lui dis-je sur le ton moqueur que j'avais l'habitude de lui adressé. Charly. Aussi belle que ma mère, aussi rationnelle que mon père. Elle ne croyait pas au coup de foudre. En l'amour tout court. Ses relations se sont toujours écourtées au bout d'une dizaine de mois. Incapable de franchir les douze mois symboliques. Et l'idée de pouvoir s'unir à cette même personne durant toute une vie entière la mettait hors d'elle. Alors, n'essayez même pas d'imaginer le regard qu'elle me lançait à ce moment précis. Une corde, s'il vous plait. Et vite. « C'est pas drôle, Frank. C'est vraiment pas drôle. Allez quoi, tu te fais une fille tous les soirs et lorsque tu daignes enfin te mettre officiellement en couple, tu peux pas t'empêcher de la tromper le jour suivant avec plus belle qu'elle. T'es pas crédible, vieux. » Je me mis à rire, alors qu'elle gardait toujours cet air si sérieux qui la caractérisait si bien. Elle ressemblait tellement à mon père en cet instant précis, que cela en était effrayant. Elle prenait le mariage trop en sérieux. Elle l'avait toujours pris trop au sérieux. A croire que le divorce de nos parents l’avait beaucoup plus affecté qu'elle avait voulu en montrer. Lorsque mes parents nous avaient mis au courant, je m’étais écroulé. J’en avais pleuré pendant des heures et des heures. Mes parents avaient essayé de me réconforter, me déclarant qu’ils n’allaient pas pour autant nous abandonner. Mon père m’avait fait la promesse de rester à nos côtés si c’était finalement ma génitrice qui avait la garde. J’avais été inconsolable. J’avais longtemps pensé que c’était de notre faute. Que nous n’étions pas assez sages et qu’ils nous punissaient ainsi. Ma jumelle, au contraire, l’avait plutôt bien vécu. Nous n’avions pas plus d’une dizaine d’années mais elle semblait bien plus mature que l’on aurait pu y croire. Elle avait gardé son calme. Elle avait même pensé que c’était sans doute la meilleure des solutions s’ils ne pouvaient plus s’entendre. Une réaction d’adultes, qui avait fait sourire mes parents mais qui m’avait rendu perplexe. Elle n’avait rien montré. Pas un seul faux pas durant toute cette période. Avec le temps, elle avait néanmoins arrêté de croire aux contes de fées. Elle était dure avec les hommes, ne croyait jamais en ses relations. Contrairement aux autres, qui ne cessaient de me sermonner, elle trouvait cela tout à fait normal que je profite de ma jeunesse. C’était étrange, mais je n’avais jamais fait aucun commentaire là-dessus. « C’est pas parce que tu crois pas au mariage que moi, j’ai pas le droit d’y croire. » Silence. Je n’aurais sans doute pas dû. Nous nous observâmes longuement, aucun de nous deux ne souhaitant briser la barrière qui venait de se créer. C’était décidément mal barré pour qu’elle accepte d’être notre témoin. « Ecoute, c’est… tu sais très bien que ça ne durera pas. Attends, elle a quel âge ? Elle doit être aussi jeune que nous. Elle va vite changer d’avis. TU vas vite changer d’avis. Arrêtez donc de penser que le mariage est aussi simple que ça. » Répliqua-t-elle d’un ton las. Charly posa tendrement une main sur la mienne alors que je la serrais. C’était sans doute la première fois que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde. Avant cela, nous avions très souvent l’habitude d’avoir la même opinion sur tout. Nous étions seuls contre tous. Il fallait croire que les choses changeaient avec le temps. « Je l’aime. J’suis fou d’elle. Ca devrait suffire… Ca a suffit à papa et à maman… » « Ouais, et regarde où ils en sont. » Prends ça dans la face. Un soupir d’exaspération s’échappa de mes lèvres alors que j’ôtai ma main de la sienne. « Bon… merci pour le soutien, je te le revaudrai. Sache que t’es quand même invité au mariage mais tu vas surement trouver un moyen de le rater alors… salut. » Et sans plus attendre, je me levai pour quitter les lieux. Avant même d’avoir le temps de rassembler mes affaires, sa main attrapa brusquement mon bras. Tentant de me débattre, elle semblait s’agripper comme une sangsue. « T’as vu ta réaction ? T’es encore un gamin ! On est encore des gamins. Et qu’est ce que tu vas dire à nos parents ? Bonjour papa, bonjour maman, vous savez quoi ? Je vais me marier ! » Sans même en connaitre la raison, je me mis à rire. Ce n’était sans doute pas la manière la plus adéquate pour présenter la nouvelle. Il est vrai que je n’avais jamais été doué pour ce genre de choses. Beth serait sans doute d’une grande aide. D’ailleurs, si elle avait été présente, les choses auraient sans doute été différentes. Elle était tellement plus… diplomate que moi. « J’vais pas leur dire. Ca ne sert à rien de remuer le couteau dans la plaie. Ils ne sont pas invités. Beth a déjà essayé de me faire changer d’avis, ils ne seront pas présents. » Je me laissai tomber sur mon siège, alors que sa main était toujours sur mon bras. « Quoi ? Mais… » Commença-t-elle avant que je l’interromps. Je savais déjà ce qu’elle allait me dire. « Laisse tomber. Même si je le voulais, ils ne viendraient pas. Tu le sais. » Je n’avais plus aucun contact avec mes parents et ce, depuis quelques années. Selon eux, j’étais destiné à faire de grandes choses. Mon diplôme en poche, je devais entrer dans la prestigieuse université d’Harvard, en médecine, comme mes parents l’avaient autrefois fait. Après ça, mes parents étaient prêts à ouvrir mon premier cabinet. Un destin tout tracé pour le garçon brillant que j’étais. Sauf qu’à dix ans, ce que je voulais être, ce n’était pas médecin, ni même sauver le monde tout court. Je me voyais garagiste. Avec mon physique, je vous épargne la réaction de mes professeurs. J’ai gardé cette idée toute mon enfance. A l’adolescence, je me suis tourné vers le mannequinat. A la fin de mes études, je leur ai avoué que j’arrêtais tout. Tout, pour me consacrer à ce que je souhaitais devenir. Heureusement que Charly était présente, tout se serait terminé dans un bain de sang dans le cas contraire. Je n’ai plus eu aucune nouvelle. Je me suis fait jeter. J’étais la honte de la famille. Charly voulait me suivre, j’ai refusé. La médecine, c’était ce qu’elle avait toujours voulu faire, alors pourquoi se compliquer la vie et se mettre à dos des parents qui étaient prêts à tout pour l’aider à exaucer son rêve ? Ils l’ont interdit de me revoir. Mais ça, c’était trop demander. « Tu leur manques. Ils pensent beaucoup à toi. Ils se demandant très souvent ce que tu fais en ce moment… Je… leur ai dis que je t’avais croisé dans un bar et que tu travaillais là-bas. » Oh non. Il ne manquait décidément plus que ça. Une petite visite de courtoisie à mon lieu de travail et tout serait sans aucun doute fichu. « Mais pourquoi t’as fait ça ? Ils doivent me prendre pour… » « Arrête un peu… Tu sais comme c’est difficile d’être entre vous sans pouvoir rien y faire. » Souffla-t-elle doucement. Je le savais. Elle n’arrêtait pas de me le répéter. « Ils ne viendront pas. Mais toi… tu viendras hein ? » Demandai-je en lui lançant l’un de ses regards de chien battu que je lui faisais à chaque fois que j’avais besoin d’elle. Je la connaissais assez bien pour savoir qu’elle n’y résistait pas. « Bien sûr… j’vais pas résister à la plus grosse blague de l’année ! C’est bon, je plaisante… ou pas. Quand est ce que vous comptez faire ça ? Si tu as besoin d’aide pour les préparatifs ect… » Même en ne comprenant pas mon choix, elle était tout de même présente pour moi. Elle et moi, c’était indescriptible. Deux petits monstres qui terrorisaient la famille. Personne ne pouvait nous séparer et personne ne pourrait le faire. J’avais besoin d’elle. Elle avait besoin de moi. C’était ma bouée de secours. Mon oxygène. Ma drogue. Mon tout. « Je ne sais pas trop encore… je vois bientôt ses parents. Ca va être un carnage, je le sens… mais merci. Je sais que tu dois me prendre pour un fou, que tu dois te foutre de ma gueule intérieurement mais merci. » Un sourire se dessina sur ses lèvres. Ce tendre sourire qui me faisait chavirer à chaque fois que je le voyais. « Ce que t'es niais. Oh mon Dieu, j'imagine même pas ta demande en mariage. Mythique ! Raconte-moi tout en détails ! » Son rire cristallin résonna dans le café, alors que certains se retournaient pour nous observer. Elle avait toujours eu l'art de se faire remarquer. Toujours agrippée à mon bras, elle se leva pour me rejoindre sur mon siège et m’enlaça doucement, me serrant un peu plus contre elle. Du soutien, j’en aurais vraiment besoin.

(...)

« J’le sens pas. Oh nan, j’le sens vraiment pas, Betty. On devrait… rentrer. On a encore le temps d'annuler. » Sa main attrapa vivement la mienne alors qu’elle m’entrainait toujours un peu plus loin dans la rue. Dans quelques minutes, j’allais entrer dans l’antre sacré. Beth m’avait beaucoup parlé de ses parents. Ils l’avaient longtemps couvé, l’enfermant dans une prison dorée. Une princesse comme dans les contes de fées, qui avait attendu son prince charmant pour enfin vivre ce dont elle souhaitait depuis toujours. Je l’avais libéré. Malheureusement, cette histoire n’était pas aussi simple. Elle était encore jeune. Trop jeune selon certains pour réellement prendre conscience des responsabilités d’un mariage. Elle n’avait pas encore assez de maturité. Peu de personnes croyaient réellement en notre histoire. A nous de le prouver le contraire. « Ca va aller. On va y arriver, d’accord ? Ils vont t’adorer. » Ou pas. Je n’avais pas réellement le profil du parfait gendre pour une famille aussi conventionnelle qu’eux. J’avais rapidement arrêté mes études. Je n’avais aucune réelle ambition. Pas d’avenir. Plus d’avenir. Mes rêves paraissaient plus comme des rêves d’enfants qu’autre chose. J’étais encore un gamin. J’habitais dans un vieux loft, qui ne pouvait pas nous permettre de fonder une famille. J’avais un boulot minable. Rien qui pourrait apaiser ses parents de me faire confiance. « Ils vont me détester, tu veux dire ! Je me sens tellement pas dans mon élément. Et regarde-moi ce costume ! Il est horrible, il gratte, il ne me ressemble pas. On ne bernera personne. J’ai pas la tête de l’emploi ! » Je parlais beaucoup lorsque j’angoissais. Et là, j’angoissais. J’étais effrayé. Beth comptait tellement sur cette rencontre que je ne pouvais pas me permettre de tout gâcher. Pourtant, je n’étais pas très rassuré. A la minute où ils croiseraient mon regard, mes barrières céderaient en un rien de temps. Ils comprendraient immédiatement que je ne suis pas l’homme que Beth mériterait. Je me demandais encore pourquoi est ce qu’elle avait accepté de m’épouser. Elle était décidément folle. Aussi folle que j’étais d’elle. « Arrête un peu de faire ton rabat-joie. Tu es très beau. T’es parfait comme ça. Si tu pars défaitiste aussi… » Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que nous arrivions à destination. Son doigt se posa sur la sonnette d’entrée alors que je m’approchai doucement d’elle pour l’embrasser tendrement. Avant que j’eusse le temps de me redresser, la porte s’ouvrit sur une femme que je reconnus immédiatement comme étant sa mère. Son regard me toisa un instant, me fixant comme si j’étais un insecte à exterminer, avant que son attention se reporte sur sa fille. Cela commençait décidément très bien ! « Bonjour maman ! Je te présente Franky Masson. Frank, voici ma mère, Alison Carter. » Un léger sourire crispé se dessina sur mes lèvres. Avant même de me laisser le temps de lui adresser quelques mots, elle me lança un simple geste de la main avant de nous laisser entrer. Beth leva les yeux au ciel alors que je me retenais de répondre vivement. Me connaissant, je réagirais mal et je ferais sans aucun doute tout foiré en un rien de temps. J’étais trop impulsif, je le savais. Sa main toujours dans la mienne, elle m’attira à la suite de sa mère, vers un petit salon. Rien à voir avec la décoration de mon loft ou de celle de mes parents. C’était simpliste mais ce salon montrait un certain côté familial que j’enviais déjà. Son père nous accueillit plus chaleureusement que je le pensais, alors que nous nous installions sur les canapés. Le cliché de la rencontre entre le jeune couple et les parents. « Papa, maman, j’ai quelque chose à vous dire. » Pas de répit, autant y aller directement. Alison me dévisagea, se préparant déjà au pire. Ses mains se posèrent immédiatement sur son visage. « Oh mon Dieu, vous avez mis ma fille enceinte ! Je savais qu’il ne fallait pas la laisser sortir ! » S’exclama-t-elle alors que Beth se levait pour démentir cette nouvelle. La soirée risquait d’être très longue… Sa mère se calma quelque peu, me toisant toujours avec ce regard meurtrier qui commençait réellement à me mettre mal à l’aise. Son père passa doucement un bras autour des épaules d’Allison, alors que Beth se rasseyait à mes côtés. Pas d’effusions en public, elle ne semblait pas encore prête à me donner sa main face à ses parents. « Monsieur et madame Carter, j’aimerais épouser votre fille. Dès maintenant. » Finis-je par déclarer alors que le visage de ses parents devenaient soudainement livides. Beth me lança un regard entendu alors que je m’approchais un peu plus du couple. « Ecoutez, je sais que nous sommes très jeunes, mais nous en avons longtemps discuté. Nous nous aimons. Vraiment. Et j’ai un boulot, j’ai un endroit où vivre… » Commençai-je avant d’être interrompu par Alison. « Est-ce que vous vous entendez ? Vous êtes vraiment inconscients ! Vous êtes encore jeunes, vous avez bien la vie devant vous avant de vous unir ! Le mariage, c’est pour la vie ! Est-ce que vous vous êtes bien regardés ? Nous savons tous les deux que le mariage n’est pas votre véritable objectif. » Répliqua-t-elle d’un ton acerbe alors que Beth l’arrêtait dans une longue supplication. Je savais qu’ils allaient immédiatement me prendre un idiot. Ce n’était pas la première fois qu’on le pensait. J’avais la tête de l’homme à femmes. J’en étais un, c’est vrai. Sauf que tout était différent à présent. Je ne connaissais pas Beth depuis longtemps mais je savais que j’avais enfin trouvé LA fille. Vous savez, celle qui fera battre votre cœur jusqu’à la fin ? Celle qui vous en fera baver mais qui vous fera également rêver ? C’était Beth. Ma Betty. « Vous vous trompez sur mon compte… » Soufflai-je difficilement alors que je serrais mes poings. Ce que je ne ferais pas pour la demoiselle… encore un peu et je me serais sans doute énervé. « Et d’ailleurs, qu’en pensent vos parents ? Ne pensent-ils pas cela un peu… précipité ? » Intervint soudainement son père, qui était resté silencieux depuis le début de l’entrevue. Beth me lança un énième regard. Elle connaissait très bien la situation avec mes parents. A vrai dire, il n’y avait pas grand-chose à savoir… seulement que nous ne nous entendions plus depuis bien longtemps. « C’est assez compliqué… Je… n’ai plus de contact avec eux. » Baissant doucement la tête alors que la main de Beth se posait délicatement sur mon cou, j’entendis un rire de la part de sa mère. « C’est la meilleure celle-là ! Quel âge as-tu ? Vingt ans ? Tu ne penses pas que tu aggraves la situation ? Tu n’es qu’un gamin. Rentre donc chez toi, tes parents doivent se faire un sang d’encre. » Dit-elle en se redressant. Elle m’observait fixement, à la recherche d’une faille. « J’en ai vingt-et-un ans et je suis bien plus responsable que vous le pensez, madame. » Répliquai-je d’un ton bien plus agressif que je l’aurais voulu. Cela surprit un instant Beth et ses parents, mais sa mère n’en démordit pas pour autant. « Allons, tu ne vas quand même pas me faire une leçon de vie, à moi ? On en reparlera lorsqu’elle tombera enceinte et que tu fuiras comme un lâche à la première difficulté. Je vous connais vous, les jeunes d’aujourd’hui. Vous êtes tous aussi… » « Je n’ai pas peur de la difficulté, madame. Ca fait trois ans que je suis à la rue. » Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres, alors qu’elle passait une main dans sa chevelure pour remettre une mèche en place. Son mari tenta un mouvement, mais elle le repoussa bien assez vite. Il semblerait que la guerre avait commencé. « Et peut-on en connaitre la raison ? » « J’ai préféré arrêté mes études. J’aimerais devenir mannequin. En attendant, je suis barman et j’ai mon propre loft. » Alison se releva, une main sur sa hanche, l’autre sur son visage. « J’en ai assez entendu… » Elle ne me laissa même pas le temps de répondre qu’elle était déjà sur le pas de la porte, prête à me jeter dehors. Beth tenta de s’interposer, en vain. Je ne fis aucun commentaire, ne préférant pas remettre de l’huile sur le feu. « Sachez néanmoins qu’avec votre accord ou non, nous allons nous marier. Et ça, vous ne pourrez rien y faire. » « C’est cela oui… c’est ce que nous verrons, mon cher. » Répondit-elle en me lançant un sourire hypocrite, que je répondis avec plaisir. Tant pis pour la politesse. Je craquais. Je me dirigeai vers Beth pour l’embrasser tendrement, sous les regards des parents avant de quitter les lieux. « C’était un plaisir, madame Carter. J’espère vous revoir bientôt. Monsieur Carter. » Lui tendant la main, je crus un instant qu’il n’allait pas me la prendre. Et sur ces mots, je n’eus aucun remord de quitter la demeure des Carter. La porte se referma sur Beth, qui essayait de s'expliquer avec ses parents. Finalement, cela ne s’était pas si mal passé… ou presque.

Dernière édition par Franky Masson le Ven 24 Fév - 18:58, édité 17 fois

BIENVENUE MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 388342071

je te le réserve =)

FRANKY

J'aime trop ce PV MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 642239856

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 388342071

Meeerci vous deux. MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 388342071

je veux un lieeeeeeen MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 2932675289

bienvenue

t'as pas intérêt à dire non, sinon un vrai coup d'fouet sur tes fesses!

Invité Invité

Bienvenue

Bienvenue

Vas-y Franky c'est bon, vas-y Franky c'est bon, bon, bon MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 3863477503

Bienvenue et bonne chance I love you

zéphyr ; ~~oh oui, j'aime les coups de fouet !~~ Pardon.

Avec plaisir pour le lien & merci. I love you

zadig & blaze ; merci vous deux. MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 388342071

malika ; karen + le prénom = du rêve MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 3183675940

J'attendais qu'on me la fasse celle-là, merci ! MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 13909970

bienvenue parmi nous beau mâle

On s'est déjà parler par MP, mais je pouvais pas m'empêcher de venir te poster un petit message de bienvenue, alors je le fait. Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.

bienvenuuuue MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 388342071

trop magnifique ce mec ... On devrait pas avoir le droit d'avoir une gueule pareille (a)

j'viens de me rendre compte que t'es le mari de ma cousine nous faudra un lien (a)

Meerci !

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beth ; MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 388342071

blue-berry ; n'est ce pas ? MASSON → When I'm sad I stop being sad and be awesome instead. 3265981769

J'aime beaucoup le prénom (a)

ryan ; en effet, il est même obligatoire I love you

C'est bon, présentation validée.
Bon jeu I love you

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» masson → pas de bras, pas de chocolat.

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