Justement, j'avais repéré une jolie blonde au comptoir et je m'étais directement approché. A coup de sourires, regards charmeurs, politesses séductrices et de répartie - car la demoiselle ne se laissait pas facilement atteindre - j'en vins à finir bourrer avec elle et passer la soirée en sa compagnie. Aucunement dans cette soirée je m'ennuyais et par le coup de circonstances et d'attirances, il arriva ce qu'il devait arriver. Néanmoins, le lendemain nous nous quittions sans le moindre regret d'avoir gâché notre nuit. Nous nous étions aimé le temps d'une nuit, sans connaître la véritable identité de l'autre, cela nous convenait. Plus tard j'apprenais que j'avais été son premier et qu'elle en avait été heureuse, j'en fus content. Malgré cela, c'est quelques jours plus tard que les choses devinrent délicates. Non, la demoiselle n'était pas tombé enceinte. Non elle ne m'avait pas refilé une connerie d'infection. Mais oui, cette demoiselle était bel et bien la sœur de cet ancien meilleur ami. J'eus un beau coquard, coquard partagé évidemment, et notre relation ne fut que pire à partir de ce moment.

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Néanmoins j'ai confier ce rôle à une amie proche qui y travaille à être droite dans le tri des candidatures et ainsi je ne sus aucunement qu'une des serveuses de mon bar était cette même jeune fille, sœur de mon ancien meilleur ami. Enfin, si, mais que par de mauvaises circonstances encore une fois. En effet, il n'est pas rare que le soir en weekend surtout, des ivrognes trainent pas loin du bar une fois qu'ils aient été expulsés. généralement je demande à un videur de les éloignés pour ne pas qu'il y ait de problème mais un soir, alors que je finissais de bosser et que donc elle aussi, elle se fit agresser dans une rue pas loin. Heureusement, cette rue était sur mon chemin et bien qu'ils étaient deux, l'alcool les brouillant dans leur assiduité et précision, je vins à les séparés et les faire partir. Malheureusement, la jeune femme un peu dévêtue à cause d'eux et saignant à l'arcade tremblait contre le mur en respirant difficilement, assez choquée. Je ne la reconnus que lorsqu'on passait la porte de mon appartement non loin et que j’aperçus son tatouage dont j'avais eu connaissance lors de notre nuit. La soignant à l'arcade, j'essayais de la calmer et elle vint à s'endormir dans un de mes canapés. Bien sûr, comme tout film et scénario, moi le gentleman je la déplaçais dans mon lit pendant que j'utilisais le canapé. Le lendemain, j'apprenais qu'elle avait été virée de la maison familiale, sans sous et qu'elle avait été embauchée par chance dans mon bar et c'est ce qui la faisait vivre. Elle vivait chez une amie qui ne pouvait plus l'hébergée à présent et se retrouverait bientôt à la rue car son seul salaire ne lui laissait pas la possibilité de se payer un loyer si elle voulait vivre à côté. Devant la détresse de la jeune femme, je vins à lui proposer alors une colocation temporaire pour l'aider ce qu'elle accepta un peu gênée. Bien sûr ça me faisait chier, m'enfin c'était surtout sur le point que je pourrais plus faire le mâle en puissance et indépendant dans mon appartement, mais de la compagnie ne me ferait pas de mal et surtout elle était dans une telle détresse que je ne pouvais pas ne rien faire. Même si c'était sa sœur et que je risquais d'avoir des ennuis, il aurait comprit si il savait.

Pour être franc, au début ça a été rude pour moi, d'ailleurs elle m'a surprit lors d'un réveil alors que je traversais l'appartement encore à poil pour aller prendre mon petit déjeuner. Depuis, j'ai pensé à mettre un caleçon avant et je m'y suis habitué. De plus, j'aime bien avoir un colocataire, surtout elle. Elle est marrante et a une personnalité vraiment à part et surtout elle n'est pas désagréable à regarder. Nos caractères peuvent tout à la fois se compléter tout en pouvant être opposés et de là part quelques disputes jamais très méchantes. Surtout que, même dans nos moments de disputes, elle m'attire. C'est comme si soudain, depuis qu'on a en quelques sortes renoué contact, tous mes souvenirs de cette nuit me revenait et elle m'attirait de plus en plus. Que ce soit par son physique ainsi que sa personnalité. Serais-je entrain de tomber amoureux ? Aucune idée puis à vrai dire, j'ai pas envie de me poser la question car au fond je connais la réponse, surtout quand des papillons dans le ventre viennent me chatouiller lorsqu'elle m'effleure la joue. On dirait un ado, pauvre de moi. Néanmoins, on a bel et bien craquer, au bout de deux mois de colocation, c'est pas mal non ? Le pire c'est que le lendemain on a fait comme si c'était normal et que parfois le soir on fait exprès de venir tôt à l'appartement pour avoir le plus possible de temps avec l'autre et ça repars, hop. Et ça n'a pas l'air de lui déranger, moi ça ne me dérange pas non plus. De toute manière, je n'ai envie que d'elle et pas d'une autre. Elle, elle s'amuse à me rendre jaloux on dirait même au bar et putain qu'est-ce que ça m'fait chier. Mais le soir, ça repars et on oublie puis la vie continue ainsi.

Néanmoins, cette petite habitude agréable vint à ralentir. En effet, elle devint assez distante en ce moment et j'ai peur qu'il ne se passe quelque chose de pas bien dans sa vie. Peur que son frère ne ramène sa fraise et gâche tout ça, peur qu'elle ne se lasse de moi même si on est même pas ensemble, peur qu'elle soit amoureuse de quelqu'un d'autre que moi.. Bref, ça me fait chier et ça m'amène à beaucoup plus réfléchir à notre relation du coup, ce qui me fait chier aussi. Le truc que je sais pas, c'est que de son côté, cette jolie demoiselle est inquiète, inquiète pour elle et son avenir bien sûr, mais surtout inquiète pour l'avenir de l'être qui pousse à présent dans son ventre.