you and i, were born to die. Je buvais, laissant cette chaleur m'envahir dans tout le corps. J'étais vire, et en avais plus que besoin. Je n'étais pas habituée à agir ainsi, mais parfois, j'aimais ne plus me contrôler, ne plus me laisser guider par cette foutue raison et m'unir avec la musique afin de n'en faire plus qu'un. Je suivais le rythme de la foule, tournant sur moi-même. J'enfonçais parfois ma main dans mes cheveux, jusqu'à finalement la poser sur la taille d'un inconnu. Je dansais, dansais, probablement depuis de longues heures, je n'en savais rien. Je dansai jusqu'à sentir des mains envahir ma taille, afin de se glisser sous mon teeshirt. Je n'étais pas une femme facile, mais aujourd'hui, j'étais différente. Je me collai contre cette personne qui me faisait déjà frissonner, et relâchai mon visage contre son épaule. Ses lèvres entraient déjà au contact de ma peau. Il m'embrassait, me pinçait, et son souffle s'écrasait contre ma peau. Il se jouait de moi afin de me faire craquer. Qu'attendait-il au juste ? Je n'en savais foutrement rien, mais plus ses lèvres touchaient à ma peau, plus mon désir augmentait. Ses caresses se faisaient de plus en plus grandes, et je semblais oubliée davantage ce qui pouvait se passer autour de moi. D'un coup, je me retournai, plaquant une de mes mains sur le coin de ses lèvres. Putain, c'qu'il était beau. Peut-être même magnifique. Je n'en savais rien, à cause de l'obscurité de l'endroit. Mon regard se perdait dans les siens, mes doigts allaient à la rencontre de son visage, et mon ventre se collait au sien. C'qu'il pouvait être doux, c'qu'il pouvait me surprendre. J'étais plus qu'attirée par cette personne, et la réciproque semblait s'appliquer. Ma respiration s'emballait, mon visage se rapprochait du sien. Je le voulais, maintenant. Je n'étais pas en droit de faire ma difficile, ou de me chercher des excuses. Je le voulais, je devais foncer, et ne pas lui laisser le temps de la réflexion. Je le plaquai alors contre un mur, il me retourna aussitôt, je relevai mes jambes autour de sa taille, il m’agrippait, et nous nous sommes embrassés. Tout s'est ensuite rapidement emballé, mais je sais que j'ai passé une nuit plus que chaude, et agréable. De ces soirées qui te reste en tête pour de longues semaines, et qui ne se reproduira probablement jamais. Pourtant, cette nuit avait était l'une de mes plus belles.

don't make me sad, don't make me cry. J'arrivais, comme à ma grande habitude, en retard. Blythe ne s'énervait jamais - l’avantage d'être associer avec sa meilleure amie. Je balançai mon sac sur le sol, plus que joyeuse. L'odeur de cet homme était encore ancré sur ma peau, mes mains se souvenaient de la courbure de ses formes, et de la douceur de ce contact. Mes lèvres avaient appris à aimer le goût des siennes, et mon corps à le sentir près de moi. Je me pinçais la joue, Blythe semblait avoir déjà tout compris. Je veux les détails s'empressa-t-elle de me demander. J'en rigolais, tout en esquissant une expression plus que mystérieuse. J'allais, de toute évidence, tout lui raconter. Mais je n'en avais pour l'instant par envie, je souhaitais conserver ce souvenir pour moi. Poppy, ne sois pas si curieuse répondis-je tout en mettant de l'ordre dans mes papiers. Le prochain couple n'allait pas tarder à faire son apparition, je me devais d'être prête. Tu m'énerves grogna-t-elle. Moi aussi, je t'aime ! Je me relevai afin de rejoindre la porte de notre bureau. On venait d'y frapper, j'étais plus que pressée à l'idée de commencer la préparation d'un nouveau mariage - l'euphorie de ma nuit passée, probablement. J'ouvrais la porte, découvrant alors une charmante femme. Elle nous avoua que son fiancé était en retard mais qu'il n'allait pas tarder. Pour tuer le temps, nous avons discuter de sa relation, de sa rencontre avec cet homme et de sa demande en fiançailles, mariage. Histoire digne d'un scénario hollywoodien. Quelques minutes plus tard, on frappa de nouveau à la porte. Je m'empressai d'ouvrir, impatiente à l'idée de rentrer ce fameux Ben dont la cliente n'arrêtait pas de parler. Boum, mon regard s'ancra aussitôt dans le sien, je l'aurai reconnu parmi tant d'autres. Je ne savais plus quoi faire, quoi dire, j'étais juste choquée. J'avais même l'étrange sensation qu'on puisse entendre les battements de mon cœur, ils s'étaient sacrément affolés, ces petits cons. Finalement, un mariage, ce n'est pas toujours agréable à préparer.