PSEUDO/PRÉNOM : Megan. ÂGE : 18 years old. RÉGION : VAR COMMENTAIRE : .

« Maman, pourquoi papa est pas à la maison ? » Déjà tout petit j’avais compris que nous n’étions pas une famille ordinaire. Ma sœur et moi n’avons pas eu la chance de vivre avec nos deux parents. C’est notre maman qui a eu un dur rôle, elle a du faire celui du père absent et de la mère. De ce fait, elle a du faire de son mieux pour nous élever et pour subvenir à nos besoins. A cet époque, je ne savais pas très bien les causes du départ de mon paternel. C'est bien après que ma mère m'a dévoilé la vérité, il menait une double vie. Deux femmes, cinq enfants, deux maisons. Ma mère a découvert la vérité lorsqu'elle vit une photo de son autre famille dans son portefeuille. De ce fait, ma mère a mis immédiatement mon père à la porte. Celui-ci essayé tant bien que mal de lui faire changer d'avis mais tout ce que voulait ma mère à cet instant était de nous protéger, ma soeur et moi. C'est ainsi que j'ai développé un lien presque fusionnel avec ma soeur, je voulais par dessus tout la protéger de toute cette histoire. Elle était encore si petite pour encaisser la nouvelle. Alors je lui ai longtemps fait croire que notre père était parti en voyage. « Léo, papa il revient quand ? » J'ai longtemps entendu cette phrase et à chaque fois j'improvisais. Un coup je lui disais qu'il n'était pas là parce qu'il était dans un pays très loin du notre et qu'il fallait prendre beaucoup d'avions pour revenir. Sinon je lui disais que pour essayer de gagner de l'argent pour payer son billet de retour et comme le billet est cher, il est obligé de rester dans le pays où il est pour le moment. Quand je repense à cela, je ne sais pas comment elle a fait pour croire à mes idioties. Sûrement son innocence d'enfant. J'en ai toujours voulu à mon père, pourquoi a t-il mener cette double vie ? Il n'était pas heureux avec ma mère ? Ainsi j'ai grandi avec ces questions, celles-ci ne m'ont pas quitté de l'esprit. Plus je grandissais, plus mon rôle d'homme de la maison se faisait ressentir. Lorsque j'ai eu l'âge de travailler, j'aidais ma mère afin qu'elle se repose un peu. Elle avait fait tant de choses pour nous étant petit alors je lui devais bien cela. Malgré tout ça, j'ai eu une vie d'adolescent normale. J'aimais sortir avec mes copains et faire le casse cou. D'ailleurs ma mère n'aimait pas trop cela, de peur que je me fasse vraiment mal. De plus, j'ai beaucoup profiter de ma jeunesse pour faire mes premières expériences avec les filles. Je n'ai jamais été un coureur de jupons mais j'ai toujours été un charmeur. J'aimais voir que je plaisais aux filles. J'ai eu ma première relation sérieuse avec une fille lorsque j'avais dix sept ans, cela a duré presque trois ans. Ce fut dur lorsque nous avons décidé de nous séparer mais rester avec une personne dont on n'est plus amoureux cela ne sert pas à grand chose. Nous sommes rester tout de même de très bon ami.

« Maman, je pars pour l'Afghanistan. Je me suis engagé dans l'armée. » Lorsque j'ai prononcé cette phrase à ma mère, elle fut prise de paniques. Elle ne voulait pas que son fils adoré parte dans un endroit où depuis des années, des américains se faisaient de plus en plus tués. Elle ne voulait pas dire pour la dernière fois un "aurevoir" ou un "je t'aime mon fils" et ne plus le revoir. Je lui ai expliqué que je faisais ça pour elle et pour ma soeur, pour subvenir à nos besoins parce que nous vivons depuis un moment dans la misère. « Je t'aime plus que tout au monde, mon ange. » Elle avait une grande confiance en moi et elle était persuader que je réussirais tout ce que j'allais entreprendre. Un mois plus tard, j'ai fait mes bagages et ma petite famille m'a accompagné à l'aéroport. Je les ai embrassé en pensant que j'allais sûrement pas les revoir pendant plusieurs mois. La séparation fut la plus dure chose de ma vie, je ne les avais jamais quitté avant mais c'était pour notre bien, à tous. Je suis arrivé en Afghanistan comme simple soldat, les premiers temps fut très dur. J'ai eu du mal à m'adapter à ma nouvelle vie. Le climat n'est pas le même que celui d'Amérique, il est sec et aride. Il m'a fallu être fort mentalement pour vivre sous une grande tente avec plus d'une quinzaine de gars avec des conditions de vie très très dures. Au niveau alimentaire, les boites de conserves faisaient dorénavant parties de ma vie. Dans les coups de blues, j'écrivais les détails de mes journées à ma soeur et ma mère. Ainsi nous avons toujours gardé le contact, cela permettait de rassurer ma mère qui était toujours anxieuse de savoir que j'étais parti "au front". Un an plus tard, ma mission s'est terminée. Je suis alors rentré chez moi et tout de suite je me suis senti tellement bien entouré de mes deux amours. Je devais m'adapter à ma nouvelle vie sans trop croire que j'allais rester longtemps (on peut vous rappeler à tout moment). Les premiers jours, je suis resté avec ma famille pour en profiter un maximum. Puis j'ai redécouvert les moments simples de la vie mais ce sont les meilleurs. Je n'avais pas respiré l'air de Seattle depuis maintenant un an, ça fait du bien de rentrer chez soi ! Malheureusement les bonnes choses ont toujours une fin, j'ai du repartir là bas. En arrivant, on m'a apprit que j'avais gravis un échelon. Je devais prendre en charge les nouveaux soldats qui arrivaient. Lors de nos entraînements, j'ai tout de suite remarqué qu'un soldat se démarquait des autres. Malgré que je ne sois pas macho, cela m'a fait bizarre de voir qu'une fille détrônait certains garçons. Très vite, j'ai voulu lui montrer qu'elle n'était pas plus forte que moi. Ainsi nous avons développé un lien qui fonctionnait plutôt bien car lorsque nous étions tous les deux sur le terrain, notre cohésion était parfaite. Malheureusement, je n'ai pas résisté aux charmes de Skeeter mais je faisais tout pour que celle-ci ne les voient pas. Un jour, Skeeter m'annonça qu'elle rentrait chez elle, je fus m'en voulais énormément d'avoir gâché notre lien.

Mon mandat étant terminé, je suis rentré chez moi. Je profitais de ma famille ainsi que de mon groupe d'amis d'enfance. Pendant que j'étais dans un café de la ville, une voix qui m'était étrangement familière prononça mon prénom. Cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu, depuis que le mandat de Skeeter s'était terminé. Lorsque je l'ai revu, j'ai eu un peu de mal à lui parler. Sûrement parce que je ne m'attendais pas à la revoir, cette fille dont j'avais eu des sentiments auparavant. Depuis ce jour, nous nous sommes jamais vraiment quitté. Nous avons pas eu beaucoup de mal à ce que notre lien apparaisse. Ce fut d'ailleurs le même qu'il y a trois ans. Et mes sentiments sont réapparus, je ne savais pas vraiment si c'était une bonne chose qu'ils reviennent parce qu'il y a trois ans, cela n'avait rien donné. Notre relation va-t-elle enfin évoluée ? Seul l'avenir nous le dira !