ESFIR ♦ and my mind is already gone

crédits : tumblr.

ailee-esfir, dougall
FEAT. MILA KUNIS

. comment s'intégrer ...

PRÉNOM : ailee-esfir NOM DE FAMILLE : dougall ÂGE : vingt-cinq ans MÉTIER : professeur des écoles GROUPE : petites annonces ... SITUATION AMOUREUSE : célibataire TRAITS DE CARACTERE : droite maline capricieuse bornée ouverte séductrice aimable (plus ou moins) patiente AIME : la glace au chocolat les gens qui s'étalent sur le trottoir les couples qui se séparent au restaurant se faire embaucher se foutre des vieux au bar jouer au poker façon streap-tease les bons coups les amies qui sont célibataires AIME PAS : les couples faussement amoureux le mec qui te regarde mais qui viendra jamais te parler les frites les gens hautains les travaux dans la rue le matelas trop dur

. y croire, c'est déjà presque réussir ...

A toujours rêvé d'être directrice d'un établissement, quel qu'il soit

est allergique aux chats, mais a toujours voulu en avoir un , peut-être son côté un peu sado-maso

est réellement attachée à la photo de son grand-père qui est sur sa table de chevet, il était tout pour elle

pense que l'amour ne se trouve que dans les rêves, ce pourquoi elle dort pas mal

lorsqu'un gosse lui demande si elle voulait l'épouser , elle ne fait dès lors que penser au fait qu'elle devient vieille fille

se frotte le nez sur son oreiller avant de s'endormir, comme si c'était quelque chose de rassurant que de faire ce rituel

se regarde des séries à l'eau de rose lorsqu'elle déprime et des films d'horreur lorsqu'on l'a énervée durant sa journée.

. ça reste entre toi et moi ...

PSEUDO/PRÉNOM : maggie. ÂGE : dix-sept ans. RÉGION : loire-atlantique COMMENTAIRE : toujours la même question. non m'sieur l'agent

♦. à chacun son histoire ...

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someday i wish upon a star

« A vrai dire, j'ai toujours cru que la vie était un kiwi. J'ai cru lamentablement que tout était facile à manger et donc à s'approprier. Depuis toute petite j'espérais devenir une grande actrice. En plus de ça, ce qui me faisait rêver, c'était les beaux hommes qui travaillaient dans ce domaine là, et avec qui j'aurais pu facilement avoir des relations. Seulement, ma mère m'a remis fortement les pieds sur terre, et heureusement. Elle m'a apprit que rien ne pouvait appartenir à quelqu'un sans efforts , et sans que l'on concède à quelque chose. C'est à partir de ce moment-là que je commença ma passion pour la direction d'un établissement. Je n'avais pas la tête pour supporter des ordres toutes ma vie. Ma carrière, il fallait que je la fasse moi-même. J'ai toujours été comme ça depuis toute petite... un peu envahissante mais attachante. Comme tous les petits derniers d'une famille il faut se l'avouer. Mon père, m'as toujours énormément encouragée dans tout ce que j'ai pu vouloir entreprendre. Ma grande soeur s'est toujours montrée clairvoyante avec moi, et surtout très patiente. Je ne vois pas ce qui cloche chez moi. » « Avez -vous un petit-ami ? Un fiancé ? » elle me regardait avec ses yeux globuleux , dans le style : tu m'touches , j'te bouffes. Depuis quand on se confiait à quelqu'un qui nous terrifiait ? Enfin bon, c'était une psy après tout . « Oui ... enfin non , je ... crois que » elle persistait avec ce regard effrayant et qui faisait froid dans le dos. Elle voulait me déstabiliser , j'en suis sûre. Elle ne m'aurait pas aussi facilement, à moi on ne me baisse pas le pantalon pour me faire perdre ma fierté. « Non. » bon je sais pas par quels moyens diaboliques, mais mon pantalon était bel et bien abaissé. « Bon et bien voilà, on a la source du problème. Vous avez vingt-cinq ans, et toujours aucun compagnon. » C'est à ce moment précis que les rôles s'inversèrent. Je la toisa du regard avant d'ouvrir la bouche. « Vous insinuez que je suis vieille fille ? Que je suis un cas désespéré ? » je me leva, en furie, totalement désorientée, comme à mon habitude. Je lui balança des billets, comme à une prostituée qu'on laisse en plein dans l'acte, ce qui est très frustrant « gardez la monnaie » dis-je sûre de moi avant de me rendre compte que mes impulsions me jouaient des tours: je venais de lui laisse 50 euros en plus. J'étais vraiment une malade. C'était définitif. Je pris mon écharpe et claqua la porte avant de la rouvrir, toujours aussi furieuse. « J'ai oublié mon manteau. » lançais-je avec fierté. Puis je re-claqua une seconde fois la porte. Je dévala les escaliers, dans mes pensées , en enroulant mon écharpe autour de mon cou. Comme d'habitude, j'avais laissé mes sentiments impulsifs prendre le dessus. Ca faisait la sixième psy que j'envoyais balader en trois semaines. Il fallait décidément que j'arrête. A ce rythme là, plus aucunes psy n'exerceraient à cause de moi.

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Sans blague. Je venais de me rétamer sur le trottoir, et de me péter un talon au passage, un talon d'une de mes paires préférées. De l'autre côté de la rue se trouvait là une nana, qui comme moi souriait en coin lorsque quelqu'un se rétamait . Elle avait ce sourire en coin que j'arborais presque tous les jours, en toute discrétion, et ce pourquoi je voulu lui lancer un "tu sais que le plagiat est puni par la loi?" sauf qu'à ce moment là, ça n'aurait pas été seulement elle qui se serait foutue de moi, mais toute la rue. Alors j'ai tourné ma langue sept fois dans ma bouche avant de l'ouvrir. Je me releva , en peinant un peu. J'étais en retard, ma voiture était au garage, et les gosses allaient me tirer le bas de la robe en arrivant comme si c'était un mouchoir à disposition. Bon c'est pas grave, ce soir j'avais le droit à Ps:I Love You avec de la glace au chocolat. Tout s'arrangerait ce soir... oui tout. Je n'avais pas mangé, et au grand risque de me faire disputer par mon directeur, je décida de faire un détour afin d'aller m'acheter un pain au chocolat à la boulangerie. Une fois cette chose faites, je marcha d'un pas déterminé, tout en avalant les bouchées de ma pâtisserie. J'arrivai devant l'école primaire, et voilà que les parents étaient déjà arrivés. Je bouscula un père, qui semblait lui aussi énormément pressé. « Oups, excusez-moi » lançais-je la bouche pleine. « Ce n'est rien, vous accompagnez ... ? » Merde, il croyait que j'étais une mère. J'étais si vieille que ça ? Bon j'allais lui mentir... Option refusée, puisque j'avais fais le pari avec un ami de ne plus mentir pendant trois mois. Pari très dur à tenir en passant. « En fait non, je suis une professeur, une professeur en retard » dis-je avec un sourire au bord des lèvres. Elle aurait bien voulu discuter avec cet homme un peu plus longtemps, mais son patron lui faisait sévèrement de l'oeil à l'horizon. « Je suis désolée, mon "boss" me fait de l'oeil et si je vais pas de ce pas lui faire du rentre-dedans, il risque de me licencier. » dis-je de nouveau, en rigolant. Je devais donner une très mauvaise image de l'école... tant pis ! C'était un peu vrai d'un côté. Il me lança un sourire demandeur, qui me suppliait en quelque sorte d'aller boire un verre. Mais comme à chaque fois je me faisais rapidement des films, je lui fis un signe de la main avant de partir rapidement. C'est en rentrant dans la cour, entourée d'enfants, que je venais de prendre conscience du fait que je venais de parler à un homme plus que respectueusement sexy. Je me retourna. Il était là. Regardait-il sa fille , ou moi ? Il était si beau. Si attirant... j'aurais préféré le manger lui que ce foutu pain au chocolat, au moins j'aurais été en retard pour quelque chose de bon. C'est à ce moment-là que je vis son regard transpercer le mien. J'en eu des hauts le coeur tellement l'attraction était réelle. Je me retourna de nouveau, et c'est non sans un petit déhanché que je me dirigea vers ma salle de cours.