Tu peux me faire sourire comme me faire souffrir, mais après tout c'est pas moi qui décide de ça c'est la vie. Mais après toute cette histoire, la chose que je me rappelle c'est qu'après tout jamais je ne pourrai cesser d'aimer ma famille.
« Calvin, n'oublis pas les ordures ! » Cette belle et douce voix résonnait dans toute la maisonnée des DeLauney. Tranquillement, le jeune homme entrepris de sortir dehors, mais son frère plus jeune savait qu'un récompense attendait celui qui irait porter là-bas ce sac lourd et noir. Alors âgé de douze ans, Calvin vit son frère faire tant d'effort que pour une sucrerie qui durerait deux minutes. C'était l'âge typique du "je suis plus fort que les autres" mais aussi celle des super héros. Un rire moqueur sortie de la bouche du môme. « Tu vas y arriver Lawson, met plus d'ampleur.» Riant toujours, il entendit soudain un son lourd, et vit sa mère se retourner tranquillement, alors que lui, couru vers l'avant de la maison, dans l'entré pour être exact. « Calvin ? » Elle appela son fils avant de voir celui-ci courir par sa fenêtre vers quelque chose, certainement un jeu avec son frère. Elle entendit soudainement un cri. « Maman ! C'est Lawson ! Vite, ça saigne de partout. » Criant afin que sa mère entende, celle-ci les larmes au yeux se dirigea à l'extérieur en courant, s'arrêtant voyant ce qui se dressait devant elle. Une camionnette arrêté, le chauffeur s'excusant, ces deux fils au sol, Lawson en sang, les yeux ouverts, et Calvin, l'aîné, le tenant dans ces bras. Doucement, elle s'avança, ferma les yeux de son cadet, pour prendre l'aîné dans ces bras. Elle appela rapidement les urgences qui constatèrent le décès de Lawson DeLauney. Deux semaines après, l'enterrement eu lieu, et tout changea.
Quand le monde conspire à vouloir te détruire, à te lancer des pierres et à na jamais te regarder pour tes valeurs, tu lèves fièrement ton majeur et tu les envois tous poliment chier. Parce que personne ne peut venir te dicter ta tenue, certainement pas ton propre sang.
Un homme circulait dans le salon, faisant les cents pas d'un air furieux. Il semblait que quelque chose clochait dans la maisonnée, il regarda doucement son fils et roula les yeux avant de s'arrêter complètement le regardant. « Tu veux déshonoré la famille ou quoi Calvin ? Tu es le seul garçon maintenant, alors assume tes tâches » Il était question d'héritage du cabinet d'avocat de son père. Depuis tout jeune, c'était Lawson qui devait l'avoir, ayant un QI légèrement plus élevé que l'aîné de la famille. Celui-ci avait entreprit de faire des étudies en chirurgie dentaire, mais son père ne voulait absolument rien savoir. C'est pourquoi le jeune homme se leva, se faisant rapidement poussé de nouveau sur le canapé par son père. Depuis la mort de son frère, la maison semblait vidé de toute joie. Sa mère regardait constamment par la vitre espérant revoir son fils. Elle allait bordé son fils tous les soirs, même s'il avait déjà dix-huit ans. Le père, ne pouvait pas vivre dans son cadet, et se rabattait sur l'aîné qui selon lui n'avait aucun avenir, puisqu'il s'obstinait à être chirurgien peu importe en quoi cela impliquait. La médecine l'intriguait, mais surtout la justice et le droit le répugnait. Ce n'était pas censé être sa vie, et pourtant il se sentait forcé d'aller dans ce chemin. « J'irai pas en droit comme toi papa. Rentre toi ça dans la tête ! Je ne suis pas Lawson, il est mort, c'en est fini pour lui. Je suis Calvin et moi je veux aller en chirurgie, rien ne va me faire changer d'avis, même pas ta tête de con. » Quelques heures après cette dispute, le garçon emballait ces choses sous les pleurs et les cris de sa mère protestant contre le fais de jeter son propre enfant à la rue. Mais comme d'habitude elle fini par prendre le partie de son père, et tout reprit le court normal des choses. Calvin partit donc de la maison, une douleur au coeur immense. Sa famille le reniait pour une question de cabinet et de choix d'orientation. Plus jamais il ne leur parlerait, c'était sûr et assuré.

Quand la vie donne les plus beaux cadeaux du monde elle le fait de façon discrète, tu t'en rends compte qu'à la dernière minute, lorsque t'es sur le point de le perdre, et c'est là que finalement tu réalises que tu viens de perdre une personne cher, mais aussi le cadeaux du destin. Un sourire, une rencontre, des rendez-vous et finalement l'amour. Elle s'appelait Marley, une jeune fille assez rocambolesque avec ces joies, ces peines et sa vie de fous surtout. Elle voulait une carrière d'actrice, mais qui n'avait jamais réellement décollé. Elle avait vingt et un ans lorsqu'ils se sont mariés, elle et Calvin. Un mariage remplit de bonheur, de surprise, et d'amour. Ils vivaient heureux lorsqu'un cadeaux leur fût offert par le ciel, un enfant. « Calvin.. Je.. Je crois que j'ai perdu les eaux. » La voix saccadé de sa femme dans la cuisine, retentit dans ces oreilles, et il courut vers elle en lui prenant la main, qu'elle serra aussitôt fortement. « Tu crois ou tu as ? » Lâchant une grimace, Marley lui fit signe qu'elle avait terriblement mal, donc la réponse c'était qu'elle était en train d'accoucher. Tous les deux partirent rapidement à l'hôpital, où rendu, ils apprirent que tous deux avaient eu une petite fille, mignonne comme tout. Regardant le petit visage dans les bras de sa femme, Calvin ne put qu'être encore plus heureux d'être avec celle-ci. Il donna rapidement un baiser sur le front de sa femme en souriant. « Tu penses quoi de Charly ? » Une grimace réapparut sur le visage de Marley DeLauney, rapidement mais il fût bien là. Le visage du blond prit soudainement une raclé. « Encore un autre ? » Se mettant à rire, la jeune femme le regardant en faisant une négation de la tête. « Charly c'est pour un mec. » Soupirant, le jeune homme la regarda, et lui ré embrassa le front, s'installant sur une chaise à ces côtés. « Tu as mieux peut être ? » Souriant, Marley le regarda. « Charlene. Avec comme surnom, Charly. » Tous deux s'échangèrent un léger baiser avant de doucement regarder leur petite fille.

On m'a longtemps dit de me battre pour ce que je voulais, mais on m'a aussi dit que la vie était injuste. Cette dernière leçon je le dois à ma fille de trois ans, qui m'a apprit toute une leçon de vie en essayant de me prouver qu'elle était intelligente. Plus jamais je ne remettrai ces paroles en doutes.
« Papa ? Pourquoi toi et maman êtes plus ensemble ? » La petite Charlene avait maintenant trois ans, et depuis déjà deux mois, elle devait vivre sans sa mère une semaine, et sans son père l'autre. La garde partagé c'était mise en place suite au divorce de Marley et Calvin. Malgré tout, la petite ne cessait de poser des questions à ces deux parents, et aujourd'hui, il le sentait, c'est lui que la petite harcèlerait de question. Il souria doucement à sa fille pour lui ébouriffé les cheveux, changeant la chaîne pour la mettre à des dessins animés, peut être ceux-ci la calmerait. « Dans la vie parfois, ça ne marche pas entre deux grands. C'est la vie. » La petite regarda son père doucement, de ces yeux bleus doux. « Et bien moi je dis, la vie est injuste » Se mettant à rire, Calvin retourna à la cuisine, laissant sa fille regarder la télévision, elle qui semblait adoré ce programme qui passait. C'était la belle vie. Voilà maintenant deux mois que Marley était partie ailleurs, sans la moindre nouvelle d'elle, sauf quand elle venait chercher la petite. Récemment, ils avaient tous les deux passé une nuit torride dans rien de plus. Mais cela voulait tout dire pour le jeune homme, qui lui, ne souhaitait que retrouver l'ancienne femme qu'il avait jadis connu.