Autrefois, j'avais une meilleure amie. Si vous voulez tout savoir, un jour elle est passée à la casserole, le lendemain, elle et moi ne formions qu'un, quelques mois plus tard, nous étions fiancé. Après, elle s'est barrée. Fin de l'histoire. J'étais amoureux, elle m'a brisée le coeur cette connasse. Mais bon, c'était il y a longtemps, j'ai disons, tiré des leçons de cette aventure désastreuse. D'abord, je ne m'engage plus et ma vie de coureur de jupon me convient à merveille. Ensuite, mes sentiments restent souvent enfuit, je les nie, je les refoule, c'est plus facile que de les exprimer et de passer pour un attarder. Oui, j'ai peur du ridicule, j'ai surtout peur que ça ne soit pas réciproque. Pour l'instant, je suis sain d'esprit, personne ne m'aime et je n'aime personne, au sens amoureux du terme. J'ai quand même quelques fréquentations et j'espère qu'elles m'apprécient un peu tout de même. Je m'appelle Camil Jack Harley et je suis sentimentalement indisponible. Mon cœur n'est pas prêt pour endurer nouvelle torture.

Avant, j'aimais bien en faire baver aux filles, jouer au tyran et manipuler mon monde. J'étais le dictateur des cours de récréation, ça me faisait rire et quand j'y repense, c'est toujours aussi hilarant. Chez moi, c'était moins la joie. Mes parents se disputaient sans arrêt. Un jour, ils ont fini par divorcer, au moins, ça m'évitait de me boucher les oreilles une partie de la nuit. Mais ce fut une grande tristesse pour moi. Ensuite, je fus une monnaie d'échange, c'était à qui allait avoir les allocations familiale, à qui allait devoir payer la pension à l'autre pour nourrir l'enfant unique et malheureux né de leur union. Cet épisode m'a complètement déchiré, à partir du moment où j'ai commencé à comprendre ce stratagème, c'est-à-dire à peu prêt à l'âge de quatorze ans, j'ai redoublé presque chaque année, je refusais de faire mes devoirs, d'étudier, j'ai commencé à fumer, à fuguer, à faire conneries sur conneries. J'étais un vilain garçon. Disons que ça n'a pas beaucoup changer. Aujourd'hui, encore heureux, j'ai terminé mes humanité puis j'ai étudié la photographie, un métier sympathique qui permet de se lever à son aise et qui ne demande pas trop d'effort de réflexion ou d'aptitudes particulière. J'aime être tranquille, qu'on me fiche la paix. Ma meilleure amie m'a aidée à surmonter le divorce de mes parents mais ensuite, elle a fait pire que mieux.

Citation :

Chéri,
J'ai décidé de partir. Je ne suis pas prête pour tout ça, je suis trop jeune pour me mariée. J'ai peur et puis... Il y a quelqu'un d'autre, s'il te plait ne te fâche pas. N'essaie pas non plus de me retrouver, ma décision est prise. Tu n'es pas l'homme de ma vie Jack, tu n'es que mon meilleur ami, celui que j'ai sauvé de la déchéance. Si jamais tu as un problème, tu peux toujours m'appeler ou ...

Je n'ai même pas lu la suite, elle avait déposé sa bague de fiançailles sur cette lettre, elle m'avait couté une fortune, des larmes de rage ruisselèrent sur mon visage et mon cœur avait éclaté en mille morceaux. J'empoignai mon téléphone portable et tentai de lui téléphoner. Je tombai sur la messagerie. « Ah mon tour de te dire quelque chose… Va au diable ! Quand ton connard t’auras larguée, surtout ne compte plus sur moi. A partir de cet instant, tu as cessé d’exister pour moi. ». Sur ce, je raccrochai et éclatai violemment mon portable contre le coin de la table, il vola en éclat et s'éparpilla au quatre coin de la cuisine, comme mon cœur. Ce jour-là, j'ai beaucoup bu, ce jour-là, j'ai ramené plusieurs femmes dans mon lit et par esprit de vengeance, je lui ai envoyé des photos par e-mail. Ensuite, j'ai supprimé mon compte, fais mes valises et disparu dans la nature. Le but ? L'oublier et refaire ma vie, rester célibataire jusqu'à la fin de mes jours et avoir une vie tranquille sans femme chiante qui me colle au train.

N. Zéphyr Kingsley a écrit:

cam bienvenuuuue et puis une belge

Ailee-Esfir Dougall a écrit:

En tout cas ça a rompu tout le charme , mais j'ai tellement hâte de rp avec toi